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La Rochelle | Aqualand | Biovimer | BTP Bâtiment INSEP | Bains-les-Bains
Institut National Supérieur d'Education Physique
Maîtrise de la condensation, résolution des problèmes de surchauffe, limitation des consommations
Maître d'ouvrage : Secrétariat d'Etat à la Jeunesse et au Sport
Maître d'œuvre : Sport Loisir Concept, assisté du BET Diatechnie
Entreprise : Cogeef Industrie
Située dans le bois de Vincennes à Paris, la piscine de l’INSEP est le plus important centre d’entraînement des nageurs
français et étrangers de haut niveau. Le centre est composé d’un bassin de natation (50 m), d’un bassin de water polo (33m)
et de deux SPAS. Or l’humidité de l’air des bassins ainsi que la température de l’eau des bassins doivent être fortement
contrôlés à la fois pour le confort des athlètes et la pérennité des bâtiments.
La piscine de l’INSEP a opté pour un système de déshumidification thermodynamique partielle, le défi principal venant de
la gestion des grandes surfaces vitrées que présente le bâtiment.
 Unité thermodynamique
UTLG 600
Le procédé EcoEnergie a donc été choisi pour faire face à ce défi. La solution proposée consiste à récupérer
une partie des chaleurs latente de la vapeur d’eau résultant de l’évaporation des bassins pour chauffer l’air du hall
ou l’eau sanitaire. De plus il a fallu faire face au problème posé par les apports solaires et les conséquences du chauffage des
bains bouillonnants en dissipant l‘excédent d’énergie au petit bassin pouvant provoquer une surchauffe.
 Unité thermodynamique
UTLG 600
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L’efficacité de l’opération en termes de projet et de réalisation technique a reposé sur une analyse précise de l’impact
de l’environnement sur le système (apport solaire, condensation et nature de l’enveloppe...).
Il s’agit en effet pour l’hiver de réduire les risques de condensation et de compenser l’effet de parois froides des baies
vitrées et pour l’été, de limiter le risque de surchauffe et les consommations d’énergie.
Les entraînements estivaux étant de plus en plus fréquents, en 2003 a été adjoint sans modifications majeures une évacuation des
apports excédentaires sur aéro-réfrigérant.
Coût d'investissement Avec un investissement initial de 6,8
millions incorporant une plus-value de
1,2 million, le coût de fonctionnement
annuel du coeur aquatique chute de 2
millions à 650 000 francs.
Cette démarche a été relayée par d’autres
choix techniques pour assurer qualité et
pérennité du bâtiment : double étanchéité
(parois maçonnées et revêtements
polyester) pour les bains bouillonnants,
chauffage par le sol, mise en place
d’une GTC Ecotronic avec 234 points de
contrôle, etc.
 Automate
régulateur EcoTronic VI
Date de réalisation : 1998
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