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Le Village BTP Bâtiment
La Font des Hors, Hyères
150 millions de francs ont été engagés
dans l’opération
La CNPO-CNRO (Caisse nationale de prévoyance et de retraite des ouvriers du bâtiment)
a mené à bien la rénovation complète de son centre de vacances « La Font des Hors » à
Hyères. Un vaste chantier privé de 150 millions qui a permis de porter sa capacité d’accueil
à 550 lits tout en l’orientant vers une activité nouvelle, le maintien en forme des personnes
du troisième âge grâce à un coeur aquatique ». « Quatre années de réflexion et d’études ont
précédé le lancement du projet. Maintenant,
nous disposons d’un outil nous permettant de
répondre à la concurrence d’autres structures
de vacances ou chaînes hôtelières. Nos objectifs
sont ambitieux. Nous voulons pratiquement
afficher complet toute l’année! » expliquent
Jean-Pierre Sotto et Sylvain Charropin responsables
des études et des travaux à PRO BTP
entité regroupant les organismes de prévoyance
du secteur.
Le moins que l’on puisse dire est que
ce chantier de rénovation n’a pas été
simple !
Toute extension interdite, il a fallu
détruire partiellement un des bâtiments
pour greffer, au coeur du site,
l’ensemble piscine-restaurant-solarium.
Compte tenu de la topographie (le
village est accroché à flanc de
colline avec 42 mètres de dénivelé),
la pose de 110 micropieux
pour arrimer le nouvel édifice
(3000 m² et deux niveaux) à la colline a été nécessaire.
Un cahier des charges très strict sur la triple problématique confort-hygiène-sécurité, a
également été défini, pour la réalisation
et le fonctionnement du « coeur
aquatique ».
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Ainsi, la limitation de la température
et le contrôle de l’humidité spécifique
(humitronic) à un niveau
constant en tout lieu de cet espace
sans gêne sur le confort, permet de
réduire les coûts de fonctionnement.
D’une manière générale, l’installation
thermique fait largement appel à
la récupération des calories et à leur
réutilisation systématique dans le
fonctionnement des équipements.
Coût d'investissement Avec un investissement initial de 6,8
millions incorporant une plus-value de
1,2 million, le coût de fonctionnement
annuel du coeur aquatique chute de 2
millions à 650 000 francs.
Cette démarche a été relayée par d’autres
choix techniques pour assurer qualité et
pérennité du bâtiment : double étanchéité
(parois maçonnées et revêtements
polyester) pour les bains bouillonnants,
chauffage par le sol, mise en place
d’une GTC Ecotronic avec 234 points de
contrôle, etc.
Date de réalisation : 1994 - 1995
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